Quintin, a la reconquête de son patrimoine et le village médiéval de Ciciliano en Italie

Adresse
1 place du Trocadéro, 75116 Paris
Öffnungszeiten
Do 11–21 Uhr, Mi+Fr–Mo 11–19 Uhr

A Quintin, petite «Cité de caractère» des Côtes d’Armor, en Bretagne, une quarantaine d’architectes-élèves ont travaillé en groupe sur cinq  sites. Au sein de la ville close : deux demeures urbaines Lebreton et Ker Boa  ainsi que la tour des archives du château, (vestige d’une porte médiévale fortifiée de la cité).
Hors les murs : la chapelle du couvent des Ursulines désaffectée et le château de Crenan incendié en 1927. Les élèves s’appuient sur la rigueur d’une méthode visant à montrer les potentiels et les perspectives possibles de ce patrimoine. La lecture des bâtiments dans leur contexte urbain et rural, a permis d’affiner les connaissances de l’architecture et de l’évolution de cette petite cité de caractère de Bretagne ainsi que de ses terres environnantes occupées par d’anciennes seigneuries et de vastes institutions religieuses. Après les diagnostics architecturaux et sanitaires, ces études présentent des propositions de consolidation, de restauration et mise en valeur de ce patrimoine en quête d’un nouveau souffle.
Elles révèlent aussi les potentiels et les perspectives de restauration possibles de ce patrimoine.

En Italie, le village de Ciciliano à l’est de Rome,est localisé au sommet d’une colline au croisement de trois vallées, dans un site exceptionnel.
Le village médiéval construit à partir du xıe siècle, abrite au point culminant un château datant du XIIe siècle, qui appartient à la famille Theodoli depuis cinq siècles. Flanqué de quatre tours,
il s’organise autour d’une cour intérieure et d’une entrée modifiée au XVIIIe siècle sur la façade Sud.
Deux jardins suspendus entourent le corps principal. Le château possède quelques vestiges intéressants. Les façades se prêtent particulièrement bien à une lecture archéologique du bâti. Au regard de l’intérêt de l’édifice, de sa complexité, de son enjeu patrimonial, le château Theodoli, inscrit dans son contexte urbain et paysager, présentait tous les critères pour y effectuer un atelier d’architecture auxquels ont participés vingt étudiants de l’Université de la Sapienza à Rome et de l’École de Chaillot.